Une question majeure plane sur les finances du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) du Gabon : où sont les 500 millions de FCFA (environ 800 000 USD) qui lui étaient alloués dans le cadre de la loi de finances de l’exercice budgétaire 2024 ? Selon Nyoundou Souza Dariss, le président du CNJ, ces fonds, pourtant inscrits au budget, n’auraient pas été décaissés. Ces affirmations font suite à son passage dans le cadre de l’émission Focus On Air le mercredi 2 Juillet dernier.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle entrave considérablement le bon fonctionnement du CNJ et la réalisation de ses missions régaliennes. L’organisme, censé être un pilier pour l’encadrement et le développement de la jeunesse gabonaise, se retrouve contraint de naviguer à vue.Le président Dariss a souligné que le CNJ dépend actuellement des « dons et accompagnements financiers des organismes internationaux et des partenariats » pour assurer ses activités. Une dépendance qui soulève des questions sur la souveraineté et l’autonomie de l’institution, et qui met en lumière la fragilité de sa structure financière sans le soutien gouvernemental promis.L’absence de ces fonds met en péril les programmes et initiatives destinés à la jeunesse gabonaise, qui représentent une part cruciale de la population et de l’avenir du pays.
Des projets vitaux pour l’éducation, l’emploi, la santé et l’engagement civique des jeunes pourraient être compromis.Cette affaire exige une clarification rapide de la part des autorités compétentes. La jeunesse gabonaise et l’ensemble de la société civile sont en droit de savoir ce qu’il est advenu de ces fonds et quelles mesures seront prises pour assurer le financement adéquat du Conseil National de la Jeunesse, garant de son rôle essentiel dans le développement national.
La Rédaction


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