Le projet d’expulsion des commerçants situés derrière l’Assemblée nationale à Libreville, dans le cadre de l’établissement d’une nouvelle cité administrative à Plaine Orety, soulève des questions concernant le respect des procédures légales.Le 14 février 2024, la parcelle n°117, d’une taille de 200 247 m², a été déclarée d’intérêt public par décret présidentiel, facilitant la mise en œuvre du projet. Cependant, certains habitants, précédemment déplacés de zones telles que le Boulevard Bessieux et Cocotiers, manifestent leur inquiétude.
Ils dénoncent un manque de propositions de relogement et une exécution précipitée du projet, qui les prive de leurs moyens de subsistance sans alternative claire.Selon plusieurs observateurs, il était impératif que l’Anutcc procède initialement à un recensement des occupants, une évaluation des conséquences du projet, une identification de la zone de relogement, le versement des indemnités aux personnes affectées, à un préavis de trois mois (le plus souvent durant les périodes de vacances), et à la mise en œuvre d’un déguerpissement organisé.
Afin d’évaluer la conformité du processus, il est crucial de se référer aux procédures standards en matière d’expulsion, qui incluent généralement une déclaration d’intérêt public, une analyse des impacts sociaux et environnementaux, une notification préalable des occupants, et la mise à disposition de solutions de relogement ou de compensation. Bien que le décret du 14 février 2024 ait officialisé l’intérêt public du projet, des interrogations persistent quant à la transparence du processus et au respect des droits des habitants concernés.
La Rédaction


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