À la suite de la cérémonie d’investiture officielle du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema, l’on devrait constater le maintien temporaire des institutions mises en place durant la période transitoire. Cette possible décision, est d’ores et déjà comprise comme une «nécessité de continuité institutionnelle», qui vise à préserver la stabilité politique et administrative du pays.

Avec la prise de pouvoir du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) en août 2023, plusieurs organes de gouvernance transitoires avaient été installés, notamment un Gouvernement de transition, un parlement provisoire et des commissions de réformes. Alors que l’investiture d’Oligui Nguema ouvrira la voie à une nouvelle étape politique, de nombreux observateurs s’attendent à une refonte immédiate de ces structures.Cependant, il est important que les uns et les autres comprennent que le «maintien temporaire de ces institutions s’impose dans l’attente de la mise en place des organes issus du dialogue national inclusif» et de la prise des Lois visant par exemple à institutionnaliser le poste de vice-président du Gouvernement.
Ce maintien temporaire vise également à rassurer les partenaires internationaux et les citoyens gabonais quant à la poursuite du processus démocratique. «Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, mais d’un choix de prudence et de responsabilité», souligne un Constitutionnaliste.Le maintien temporaire des institutions de transition devrait se poursuivre jusqu’à ce que les textes de lois permettent d’établir les nouvelles institutions, notamment des élections législatives et locales en ce qui concerne le parlement et les collectivités locales.
La Rédaction


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