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Libreville 28 Avril-
Dans de nombreux quartiers du Grand Libreville, les caniveaux à ciel ouvert représentent une menace constante pour les usagers de la route. Piétons, automobilistes et conducteurs de deux-roues vivent chaque jour avec le risque de chutes, de collisions ou de dommages à leurs véhicules.À Nzeng-Ayong, Owendo, Akanda, et même au centre-ville, ces fossés béants longent les trottoirs et les routes, parfois dissimulés par l’obscurité ou obstrués par des détritus.
Certaines de ces tranchées dépassent un mètre de profondeur, sans aucune signalisation ou protection. Plusieurs incidents graves ont été recensés ces derniers mois.« Mon fils est tombé dans un caniveau découvert sur le chemin de l’école, et s’est fracturé la jambe », témoigne une mère de famille croisée à Nzeng-Ayong. À l’instar de cette mère, de nombreux habitants critiquent l’absence d’action des autorités locales et le manque d’un plan d’aménagement urbain adéquat.Ces caniveaux, initialement destinés à faciliter l’évacuation des eaux de pluie, se transforment en pièges à ciel ouvert, accentués par le manque d’entretien et l’incivisme.
Des experts en urbanisme appellent à une action urgente pour sécuriser ces infrastructures, notamment en posant des couvercles adaptés, en nettoyant régulièrement les voies et en sensibilisant la communauté.Face à cette situation préoccupante, la mairie de Libreville a annoncé un projet de réhabilitation des routes, incluant la couverture progressive des caniveaux les plus dangereux. Cependant, pour de nombreux riverains, le changement tarde à se concrétiser, et le danger demeure omniprésent.
La Rédaction


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