Le Gouvernement gabonais a dévoilé un ambitieux programme de développement pour 2025-2027, visant à résoudre la crise énergétique et les problèmes récurrents d’approvisionnement en eau dans la région du Grand Libreville. Avec un budget de 1000 milliards de FCFA, cette initiative constitue une avancée significative dans la modernisation des infrastructures vitales du pays.
Cette stratégie, présentée cette semaine par les autorités concernées, inclut la rénovation et la création de nouvelles installations énergétiques et hydrauliques, comme des barrages, des stations de pompage, des réseaux de distribution, ainsi que des centrales solaires et thermiques.D’après le ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, ces investissements visent à assurer une fourniture continue d’électricité et à garantir un accès régulier à l’eau potable pour plus d’un million de résidents dans la capitale et ses alentours. Le projet s’intègre dans une vision plus large de développement durable et de réduction des disparités d’accès aux services publics essentiels.
Une priorité pour les autorités gabonaises :
« Chaque Gabonais doit pouvoir vivre dans des conditions décentes, avec un accès constant à l’eau et à l’électricité », a affirmé le Ministre de l’Énergie, soulignant la détermination à surmonter les insuffisances structurelles du passé.Le financement sera pris en charge par l’État gabonais, avec l’aide de partenaires techniques et financiers internationaux, tels que la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD), déjà impliqués dans des projets visant à améliorer les services urbains au Gabon. « Pour l’année 2025, nous avons convenu d’un financement de 300 milliards de FCFA, dont 131 milliards ont déjà été destinés à l’eau et environ 170 milliards à l’électricité, pour lesquels nous cherchons actuellement des fonds », a déclaré Steve Saurel Legnongo, administrateur provisoire de la Société d’eau du Gabon (SEEG), à l’issue d’une réunion.Le début des travaux était programmé pour le premier trimestre 2025, avec une livraison des premières infrastructures clés prévue pour fin 2026.
La Rédaction


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