Jeunesse : devenir entrepreneur ou disparaitre

Le porte-parole de la présidence de la république, Ike Ngouoni Aila, qui s’exprimait ce lundi, face à la presse est revenu longuement sur les décisions du conseil des ministres du 21 juin dernier. Le porte-parole de la présidence de la république a donné des éclaircissements au sujet de la suspension annoncée  des recrutements à la fonction publique. Une décision diversement ou très mal appréciée par les Gabonais, notamment les jeunes en quête d’emploi. Ike Ngouoni éclaire : Les jeunes gabonais ne doivent pas avoir pour seul, voire pour principal horizon, de faire carrière dans la fonction publique, comme leurs ainés en leur temps. Mais c’était une autre époque. Si nous agissons ainsi, nous laisserons la dette et les déficits se creuser et nos partenaires extérieurs ne seront pas toujours là pour voler à notre secours. Par ailleurs, nous nous condamnerions à la relégation car l’économie actuelle dans le monde repose sur la croissance et sur l’innovation. Or, ces processus sont le fruit, partout dans le monde, de l’initiative privée en très grande majorité. » Il a indiqué qu’il appartient surtout au secteur privé, comme dans les grandes économies, de créer les emplois en nombre et en quantité suffisant, et que l’Etat agit comme partenaire pour mettre en  place un cadre propice à l’épanouissement des entreprises, dont la fonction majeure est la création de la richesse. Par ailleurs le porte-parole de la présidence de la république est revenu également sur les mesures concernant la baisse des salaires des fonctionnaires touchant un traitement de plus de 650 000 francs CFA mensuel et la réduction des effectifs des cabinets du Président de la République, du Premier ministre, des ministres, du secrétariat général du gouvernement et des autres institutions et  autorités administratives indépendantes…Il argumente qu’il s’agit des décisions salutaires visant la maitrise de la masse salariale qui représente un budget mensuel de 60 milliards FCFA, équivalant à 59% des recettes fiscales de l’année en cours. Il s’agit selon le PPP, de « l’amorce d’une mécanique vertueuse et globale que nous entendons enclencher. » L’application de l’ensemble de ces mesures permettra au gouvernement d’économiser 70 milliards FCFA. Cette enveloppe servira au financement des programmes liés à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais dans les secteurs aussi cruciaux que la santé, l’éducation, le logement, les retraites et l’assurance-maladie. RAMA]]>