La décision du Gabon de procéder au rachat anticipé de son Eurobond 2025, sous l’égide du Général Oligui Nguema, a suscité des débats parmi les économistes. Certains, comme le Professeur Ondo Ossa, ont critiqué cette initiative, tandis que le Bénin a choisi de s’en inspirer récemment. La preuve de la vision éclairée du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le 7 novembre 2024, le Gabon a lancé une opération sur les marchés financiers internationaux, rachetant 290 millions de dollars de son Eurobond 2025, soit 180 milliards de FCFA. Cette opération a attiré plus de 260 investisseurs internationaux, dépassant les objectifs initiaux avec une participation de 156 %, pour un montant total de 442 millions de dollars (275 milliards de FCFA). En conséquence, le principal restant de la dette a été réduit à 315 millions de dollars, allégeant ainsi le poids financier sur l’économie gabonaise et renforçant la crédibilité du pays sur les marchés.Actuellement, le Bénin, sous la Présidence du Président Patrice Talon, adopte une démarche similaire en anticipant le paiement de son Eurobond.
Cette décision, émanant d’un chef d’État reconnu pour sa maîtrise des enjeux économiques, valide la stratégie gabonaise et ouvre une nouvelle voie en matière de gestion de la dette souveraine en Afrique.Les critiques formulées à l’encontre de l’opération gabonaise, notamment celles du Professeur Ondo Ossa, semblent désormais remises en question. Leur approche, jugée théorique, ne répondrait pas aux exigences des marchés financiers contemporains. Cette situation illustre les défis auxquels font face certains économistes dans l’évolution des analyses économiques.
L’opération de rachat anticipé de l’Eurobond 2025 par le Gabon démontre que la gestion des finances publiques repose sur l’anticipation, la rigueur et la crédibilité. En suivant cet exemple, le Bénin valide cette stratégie et renforce l’idée que le Gabon, sous la Transition, peut être un précurseur en Afrique.Le Président Oligui Nguema a mis en avant une vision économique qui pourrait influencer les approches futures en matière de gestion de la dette souveraine sur le continent.
Obissa Hernande, journaliste Stagiaire École


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