C’est un véritable Secret de polichinelle pour ceux et celles qui se posent la question de savoir, quels sont les cachets exigés par les artistes gabonais pour espérer les avoir en show case, dans un évènement quelconque ou en concert ?
Selon les fins connaisseurs du secteur musical de notre pays, il faudrait distinguer aussi bien les artistes que le genre d’évènements. Plusieurs critères de ce fait entrent donc en compte. Déjà, concernant les artistes, il y’a ceux qui débutent, ceux qui sont populaires, ceux qui sont confirmés et ont une renommée aussi bien Nationale qu’internationale et ceux sur le déclin voire en fin de carrière.
Mais généralement, pour des évènements moyens, les artistes les plus accessibles sont ceux qui débutent et ceux en déclin. On parle ici de cérémonies d’anniversaires, de Mariages etc. Il faudrait compter entre 100 et 500 mille francs CFA pour espérer les avoir. Et ce n’est pas si compliqué que ça, ils sont soit à la recherche de visibilité soit ils ont besoin de se refaire une »santé ».
Il y a par la suite les artistes populaires, généralement les plus demandés, ceux qui font le buzz et dont les singles sont écoutés de partout. Ce sont les artistes de la nouvelle génération, a-t-on pris l’habitude de les catégoriser. Ils demandent généralement entre 500 et 1 000 000 de francs CFA. À l’instar de Fetty Ndoss, Mc Bright, Delpega et bien d’autres.
Enfin, il y’a les artistes confirmés. Ceux qui n’ont plus rien à prouver sur la scène nationale et qui sont reconnus à l’international. Leur cachet commence généralement à partir de 2 000 000 de francs CFA en montant. Ce qui les différencie, c’est qu’ils sont capables de jouer en Live (orchestre). Shan’l, Créol, Tina, Franck Ba’ponga, Prince Kiela, Arielle-T, sont autant d’artistes de cette trempe.
Mais au final, il y’a également lieu de préciser que le cachet d’un artiste dépend de l’accord signé entre lui et le promoteur. Et une obligation de confidentialité existe au moment de la signature de cet accord.
Herton-Séna OMOUNGOU
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