Le mariage entre frères et sœurs religieux a souvent alimenté les débats sur la toile au regard de certaines pratiques qui interdiraient soit à l’homme ou à la femme appartenant à une assemblée d’épouser un conjoint qui ne serait pas religieux, pis, qui ne serait pas de l’assemblée. » Il ne faut pas épouser les gens du monde », a-t-on pris l’habitude d’écouter de la bouche de certains hommes de Dieu. Préférant que la » sœur épouse le frère », vice-versa ; les deux appartenant de préférence à la même assemblée.
Nombreux avancent le fait qu’il faille partager des principes religieux qui permettraient aux couples de »marcher en esprit et en vérité » , ils n’hésitent d’ailleurs pas à marier à l’église leurs fidèles. Une pratique reconnue par la loi? Toujours est-il que selon une étude menée par notre équipe de rédaction concernant le mariage religieux, il ressort que sur 100 mariages religieux aujourd’hui, 90 le sont à cause des incompatibilités d’humeurs.
En effet, le comportement et les habitudes de chacun une fois marié, s’avèrent être insupportables pour l’autre.
» Tant que vous n’êtes pas encore mariés, vous ne devez pas habiter ensemble ni découvrir la nudité l’un de l’autre. C’est donc après le mariage que j’ai découvert que mon ex époux était stérile et qu’il ne pouvait pas enfanter. L’homme de Dieu était informé mais il ne m’a rien dit. Au contraire, il nous a conseillé de nous supporter avec nos qualités et nos défauts. Mais hormis le fait qu’il était stérile, il était aussi violent. J’ai vécu le calvaire 1 ans seulement après notre mariage. J’ai donc préféré divorcer malgré l’intervention de l’homme de Dieu », a indiqué Sylvia, sœur d’une assemblée religieuse à Libreville.
Aussi, il faudrait s’interroger sur certains aspects religieux en ce qui concerne la relation entre deux amoureux. Comment épouser un conjoint sans avoir habité avec lui, sans connaître son comportement et sans pratiquer la sexualité afin de s’assurer que l’un ou l’autre soit fécond ?
Herton-Séna OMOUNGOU
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