La capitale sénégalaise a été le théâtre, d’un incident le week-end écoulé sur les réseaux sociaux, montrant des étudiants en pleurs et se plaignant d’avoir été victimes d’une agression à l’acide. De ce fait, à l’occasion d’une conférence de presse, le porte-parole de la présidence Jessye Ella Ekogha s’est exprimé le 31 mai concernant l’affaire.
Jessye Ella Ekogha le porte-parole de la présidence de la République a relevé pendant sa conférence de presse du 31 mai sur l’affaire des étudiants gabonais victime d’agression au Sénégal.« Il s’agit d’un incident isolé. Il ne s’agit pas d’une attaque envers les Gabonais vivant au Sénégal, il ne s’agit pas d’une animosité entre nos deux peuples ».
Pour rappel, des étudiants gabonais résidant à Dakar ont été dans la nuit du 29 au 30 mai, victimes de braquage de téléphone, montrant une étudiante en pleurs et se plaignant d’avoir été victime d’une agression avec des jets d’acide. Alors que certains internautes ont répandu l’idée d’une attaque xénophobe contre les ressortissants gabonais à Dakar, le chargé communication de la présidence restitue la réalité des faits.
Suite à cela l’ambassade du Gabon au Sénégal s’est rapproché des victimes ce qui en ressort est que les étudiants sortaient d’une soirée entre 2h 30 et 4h. Il y a eu une tentative de braquage c’est lors de l’interaction entre les parties qu’il y a eu un jet de produit mais ce produit s’agit simplement d’un produit de nettoyage de carreaux. Aussitôt ses étudiants ont été pris en charge par la police, ont porté plainte, et ont été envoyés dans une structure sanitaire de la place où ils ne souffraient que de quelques blessures. Une enquête est ouverte.
En attendant les résultats de ladite enquête, l’ambassade « recommande aux étudiants gabonais d’adopter des attitudes responsables et vigilantes afin de ne pas se retrouver dans des situations embarrassantes à certaines heures de la nuit ». Par ailleurs, la représentation diplomatique gabonaise appelle ses compatriotes à plus de tenue et de responsabilité dans leur communication sur les réseaux sociaux afin d’éviter de propager des informations incomplètes ou hors du contexte, pouvant entraîner un mouvement de panique généralisée.
Pour finir, il a également souligné que rapporter des faits sur les réseaux sociaux qui sont loin de vérité pourraient apporter des conséquences dramatiques « il faut que les gens fassent preuve de mesure et n’entretiennent pas une amalgame qui serait une mauvaise chose pour les deux pays » a-t-il conclu.
N.O
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