Les Sociaux-démocrates dénoncent les menaces de mort visant les proches d’Ali Bongo Ondimba

Le député et porte-parole du parti des Sociaux-démocrates gabonais (SDG, centriste), Jules Esdras Mouhouloulou a dénoncé lundi lors d’un point presse les menaces de mort proférées ces dernières semaines par certains activistes et opposants à l’encontre des proches du Président Ali Bongo Ondimba. Enfin, quelqu’un tape du poing sur la table. Cela fait en effet plusieurs semaines que certains activistes et opposants menacent de mort des personnalités proches du chef de l’Etat. C’est le cas en particulier de Bruno Ben Moubamba qui s’acharne, sur sa page Facebook, sur le directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga. Et jusqu’à présent, trop peu de voix se sont élevées pour dénoncer ces attitudes qui n’ont pas lieu d’être dans une République. « Depuis un certain temps, certains esprits malveillants s’illustrent à travers des tentatives d’intimidation et des menaces de mort à l’endroit de certains collaborateurs du Chef de l’Etat, parmi lesquels les membres de son cabinet », a fustigé M. Mouhouloulou, cité par La Libreville. Une entreprise qui, selon le député du PDG, est le fait de « renégats obscures tapis dans l’ombre » qui porte atteinte au « vivre ensemble » du peuple gabonais. Silence troublant du PDG Cette déclaration que beaucoup attendaient fait suite aux propos extrêmement graves tenus par l’opposant Bruno Ben Moubamba sur sa page Facebook appelant à « tuer Brice Laccrche dans le Ndjobi ! ». Le Ndjobi est un rite mystico-spirituel existant dans la province du Haut-Ogooué, d’où est originaire Ali Bongo. Mais compte tenu de l’acharnement et de la virulence dont fait preuve M. Ben Moubamba à l’égard du directeur de cabinet d’Ali Bongo, beaucoup estiment que ses propos dépassent le simple cadre symbolico-mystique. Après cette prise de parole du SDG, beaucoup s’attendent aujourd’hui à ce que le Parti Démocratique Gabonais (PDG) lui emboîte le pas. Le mutisme observé jusqu’à présent à ce sujet par le parti majoritaire ne laisse en effet d’interroger. RAMA  ]]>