Le gouvernement gabonais a récemment franchi une étape significative dans sa lutte contre la pêche illégale et la dégradation environnementale. Le ministre de l’environnement , Mays Mouissi, a annoncé le démantèlement de 52 débarcadères illicites dans la zone du Grand Libreville. Cette opération d’envergure, menée conjointement par plusieurs ministères et services de sécurité, souligne la détermination des autorités à assainir le secteur de la pêche et à protéger les écosystèmes marins et côtiers du pays.Ces infrastructures clandestines étaient non seulement des points névralgiques pour la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), mais elles contribuaient également de manière significative à la pollution et à l’érosion des côtes.
La présence de ces débarcadères favorisait des pratiques de pêche destructrices, le commerce illicite de produits halieutiques et l’accumulation de déchets, menaçant ainsi la biodiversité marine et la santé publique.L’opération, qui a mobilisé les ministères en charge de la Pêche, de l’Environnement, de la Défense et de l’Intérieur, ainsi que la Garde côtière, s’inscrit dans une volonté politique forte de renforcer la gouvernance des ressources naturelles et de promouvoir une pêche durable. Le ministre Mays Mouissi a souligné l’importance de cette action pour la souveraineté économique du Gabon et la préservation de son patrimoine naturel unique.Le démantèlement de ces 52 sites est un signal clair envoyé aux acteurs de la pêche illégale : le Gabon ne tolérera plus les activités qui sapent ses efforts de développement durable.
Cette initiative devrait avoir un impact positif sur la régénération des stocks de poissons, la protection des habitats marins et l’amélioration des conditions de vie des communautés de pêcheurs artisanaux respectueux des lois.Cependant, les défis persistent. La surveillance des vastes côtes gabonaises et la lutte contre les réseaux de pêche illégale nécessitent une vigilance constante et une coopération internationale renforcée. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à mettre en place des mesures dissuasives pour garantir la pérennité de ses ressources halieutiques.
Cette opération réussie est une victoire pour l’environnement gabonais et un pas important vers un avenir où la pêche sera synonyme de durabilité et de respect des écosystèmes. Elle témoigne de la capacité du Gabon à prendre des mesures concrètes pour protéger ses richesses naturelles face aux menaces transnationales.
La Rédaction


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